Depuis leur plus tendre enfance, Clément Mousset Cédric Rivoire-Perrochat ont une passion pour les navires de croisière. Aujourd’hui, ils ont respectivement 47 et 49 ans et sont devenus les co-fondateurs de la Compagnie Française de Croisières (CFC). Il s’agit d’une toute nouvelle start-up qui relance les croisières à la française pour la clientèle Premium.
Après avoir effectué de nombreuses études et sondages auprès des amateurs de croisière, les deux hommes ont décidé de mener leur barque de la façon suivante : proposer aux croisiéristes des croisières plus longues, dans des bateaux plus petits (2000 passagers maximum) que ce qui se fait sur le marché de nos jours.
Ainsi, la moitié des croisières CFC sont, pour la grande majorité, supérieures à 12 nuits.
Le Renaissance, un navire d’exception chez CFC
A l’heure où les principaux acteurs du mass market ne construisent plus que des structures de plus de 5000 passagers, le premier navire de CFC se présente comme un small ship (petit navire).
La compagnie a acquis auprès d’Holland America Line le paquebot Maasdam, rebaptisé Renaissance. Entièrement rénové en 2018, ce navire de 219m de long construit en 1993 aux Chantiers Fincantieri, en Italie, a su garder un côté intemporel et chaleureux, tout en étant résolument contemporain. Le navire possédait à l’origine une capacité de 1258 passagers. Une capacité volontairement réduite à 1100 passagers. Sur 629 cabines, 154 possèdent un balcon privé ou une terrasse, et 80 % d’entre elles sont extérieures : un ratio très important, le reste étant des cabines intérieures.
En choisissant de rénover Maasdam, CFC a choisi un navire conçu à l’origine pour naviguer en Alaska pendant l’été (notamment dans la Baie des Glaciers). Cependant, l’Alaska étant un des endroits au monde les plus stricts en termes de gestion de la pollution et d’émissions diverses, des scrubbers (système de lavage des gaz d’échappement) équipent le navire.
Un navire à l’image des objectifs écologiques de CFC
CFC s’engage pour un tourisme durable. La compagnie a pour souci constant la réduction de ses émissions atmosphériques mais aussi de sa consommation de carburant. Elle privilégie donc un concept de navigation douce. Les itinéraires ont ainsi été créés pour être réalisés à une vitesse moyenne inférieure à 14 nœuds (quand la vitesse théorique de Renaissance est de 22 nœuds).
Mais la compagnie ne compte pas s’arrêter là, et va perfectionner son navire en mettant en place un circuit fermé. A l’avenir, les résidus d’échappement seront débarqués dans les ports qui pourront les retraiter.
De plus, CFC a pour projet de n’utiliser, à terme, que du fioul désulfuré et désoufré dans leurs opérations quotidiennes. Même en haute-mer. Les eaux grises seront traitées au xenon, les eaux de ballast par ultraviolet.
Le Renaissance va encore faire l’objet de nouveaux aménagements avant les ultimes exercices de sécurité et essais à la mer. Son premier départ aura lieu le 10 février 2023 pour la Norvège, afin d’aller observer les aurores boréales.
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Des escales à couper le souffle
A bord du Renaissance, CFC invite les passagers à explorer des sites naturels exceptionnels. Citons comme exemple l’Islande, terre de feu et de glace, l’Afrique et ses merveilles, la Norvège et ses aurore boréales…
Petit plus : les destinations changent en fonction des saisons. Cela donne aux croisières un ton éphémère qui renforce la magie de l’expérience !
C’est sur cette conception du retour aux sources de part un voyage long que se démarque CFC . D’ailleurs, la durée moyenne des escales est de 13h (contre 5 à 7 heures pour ses concurrents). Toutes les excursions sont optionnelles, avec la possibilité de pré-réserver afin de bénéficier de tarifs préférentiels.
Une vie à bord des plus relaxantes
Des membres de l’équipages aux animateurs en passant par les serveurs des différents restaurants à bord, tout le personnel présent sur le Renaissance est 100% francophone. Un énorme avantage pour les croisiéristes fâchés avec l’anglais !
Un ancien chef étoilé prépare les menus, tandis qu’ un executive-chief maritime les supervise. A cela s’ajoute deux restaurant alternatifs : l’un dédié à la viande et aux grillades, l’autre « asian fusion», plus exotique. Clin d’œil à un glorieux passé, il est aussi possible de réserver La « Table du Chef ». Les menus proposés -et réinterprétés- sont des menus jadis servis à bord de l’ancien Renaissance, du France ou du Normandie.
Côté animations, le Renaissance dispose d’un spa, de deux piscines et d’un centre de fitness. Ce dernier propose des cours de yoga, pilates, dance et sports doux. CFC fera aussi venir au théâtre des artistes locaux ainsi que des conférenciers qui évoqueront les pays et sites visités sans omettre l’histoire, la culture ou les aspects plus contemporains.
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Source : communiqué de presse CFC
